Face à la censure, la Comédie a bien souvent pratiqué l’autocensure
Le 11 avril 1701, la censure frappe la Comédie-Française pour la première fois. On lit à l’assemblée un ordre du Roi qui fait état d’ « expressions et postures indécentes ». Il faudra désormais soumettre les pièces nouvelles au Marquis d’Argenson, lieutenant général de police.
Immédiatement, des mesures sont prises pour se mettre en conformité avec la décision royale. On limitera notamment les travestissements au stricte nécessaire, comme l’indique le registre de l’assemblée : « Et comme on avait disposé en second le rôle du petit Marquis dans le Misanthrope en faveur de Mlle Mimie Dancourt et qu’on a fait réflexion que le déguisement, sans nécessité, peut blesser la bienséance, on a prié Mr de La Thorillière de jouer demain le rôle en attendant que Mr de Villiers se porte bien ou que la Compagnie en ait disposé autrement. »
En raison des mesures de sécurité renforcées dans le cadre du plan Vigipirate « Urgence attentat », nous vous demandons de vous présenter 30 minutes avant le début de la représentation afin de faciliter le contrôle.
Nous vous rappelons également qu’un seul sac (de type sac à main, petit sac à dos) par personne est admis dans l’enceinte des trois théâtres de la Comédie-Française. Tout spectateur ou spectatrice se présentant muni d’autres sacs (sac de courses, bagage) ou objets encombrants, se verra interdire l’entrée des bâtiments.
