Gloires, chevaux ailés, la pièce « Andromède » de Pierre Corneille multipliait les effets spectaculaires…
L’emploi d’animaux sur scène est ancien. Le 23 novembre 1682, les comédiens ont décidé en assemblée « de mettre le petit cheval qui a servi à la pièce Andromède chez Monsieur le Baron qui veut bien que son cocher en ait soin ». Pégase était donc joué par un véritable cheval.
Ces pièces à machines étaient coûteuses mais attiraient aussi un public nombreux. La bibliothèque-musée de la Comédie-Française possède l’exemplaire personnel de Molière de cette pièce. L’auteur-chef de troupe l’a annoté en indiquant la distribution de sa troupe en face des noms des personnages. L’autographe peut être daté de 1653 : en effet, il mentionne le comédien l’Estang – autrement dit Ragueneau, le pâtissier-poète qui meurt en 1654, célèbre personnage de la pièce de Rostand, Cyrano de Bergerac.
Cet exemplaire témoigne du faste des décors imaginés et des machines nécessaires aux effets mais le vol du cheval Pégase était bien sûr figuré par des éléments peints et le petit cheval se contentait de fouler à terre le plateau du théâtre.
En raison des mesures de sécurité renforcées dans le cadre du plan Vigipirate « Urgence attentat », nous vous demandons de vous présenter 30 minutes avant le début de la représentation afin de faciliter le contrôle.
Nous vous rappelons également qu’un seul sac (de type sac à main, petit sac à dos) par personne est admis dans l’enceinte des trois théâtres de la Comédie-Française. Tout spectateur se présentant muni d’autres sacs (sac de courses, bagage) ou objets encombrants, se verra interdire l’entrée des bâtiments.