369e sociétaire
Entrée à la Comédie-Française en 1907 ; sociétaire en 1924 ; retraitée en 1937.
Gabrielle Robinne témoigne très tôt son intérêt pour le théâtre, suit les cours de diction de Larcher avant d'entrer au Conservatoire dans la classe de Maurice de Féraudy.
En 1904, nantie d'un premier accessit de Comédie, elle crée au théâtre Sarah-Bernhardt une pièce de Maurice Bernhardt, puis va passer une saison au théâtre Michel de Saint-Pétersbourg. Après avoir créé à Bruxelles, aux côtés de son maître Féraudy, la pièce qu'il a tirée de Brichanteau, roman de Jules Claretie, administrateur de la Comédie-Française, elle est engagée au Français en 1906 et débute dans L'Anglais tel qu'on le parle de Tristan Bernard.
Très jolie, très élégante, elle est une des actrices les plus photographiées de son époque. À l'aise dans les rôles de grandes coquettes, elle incarne avec grâce et autorité Célimène, Silvia, la Comtesse... Elle reprend des rôles de prestige comme ceux de Lucy Watson (Le Monde où l'on s'ennuie de Pailleron), Clorinde (L'Aventurière d'Émile Augier), Clothilde (La Parisienne d'Henry Becque)... Elle est l'interprète d'Henry Bataille (La Marche nuptiale, Poliche...), crée L’Embuscade (Kistemaeckers), Amoureuse (Porto-Riche), La Passion (Haraucourt), La Jalousie de Sacha Guitry...
Elle est sociétaire en 1924, joue en 1927 la Marquise Cibo dans Lorenzaccio aux côtés de son mari, René Alexandre qui joue Alexandre de Médicis. Ambassadrice de charme du théâtre français, elle participe à de très nombreuses tournées prestigieuses, mais elle a su aussi, aux heures difficiles de la guerre, se transformer en infirmière et se produire au Théâtre aux armées.
Après sa retraite, en 1938, elle a paru quelques fois sur scène, notamment en 1956 dans Cromwell de Victor Hugo, puis plus tard occasionnellement à Nice et à Fontainebleau. Elle fut une des premières « vedettes » du cinéma muet. Après avoir participé au tournage historique de L'Assassinat du duc de Guise en 1908, elle a tourné une centaine de films pour la firme Pathé entre 1912 et 1920. Après sa retraite de la Comédie-Française, elle a fait quelques films, dont plusieurs avec Marcel Lherbier. Elle a laissé un livre de souvenirs intitulé Mais si ! la vie est drôle et est morte à 94 ans.
Une plaque, apposée sur leur maison à Saint-Cloud, « la Parentière », rappelle le souvenir de Gabrielle Robinne et de René Alexandre.
La Comédie-Française lance la troisième édition du Salon des métiers du spectacle vivant en visioconférence ! La Comédie-Française est une véritable ruche de près de 80 métiers exercés par 450 personnes qui fabriquent chaque élément des 25 spectacles qu’elle présente chaque saison. Venez les découvrir !
Les chèques-cadeaux seront mis en vente mercredi 4 décembre, à partir de 11h sur notre site Internet, par téléphone au 01 44 58 15 15 et aux guichets de la Salle Richelieu.
D'une valeur de 30 €, 50 € et 80 €, les chèques-cadeaux vous permettent d'offrir des places de spectacles dans nos trois salles (Salle Richelieu, Théâtre du Vieux-Colombier, Studio-Théâtre) et des entrées pour les visites individuelles (familles ou historiques) de la Salle Richelieu.
Ils ne constituent pas une place : toute personne détentrice d’un chèque-cadeau devra au préalable effectuer une réservation, dans la limite des places disponibles.
Les chèques-cadeaux 2024-2025 sont valables pour les représentations et les visites de décembre 2024 jusqu'au 14 janvier 2026. Ils ne sont pas remboursables.
En raison du renforcement des mesures de sécurité dans le cadre du plan Vigipirate « Urgence attentat », nous vous demandons de vous présenter 30 minutes avant le début de la représentation afin de faciliter le contrôle.
Nous vous rappelons également qu’un seul sac (de type sac à main, petit sac à dos) par personne est admis dans l’enceinte des trois théâtres de la Comédie-Française. Tout spectateur se présentant muni d’autres sacs (sac de courses, bagage) ou objets encombrants, se verra interdire l’entrée des bâtiments.