de Saverio La Ruina
interprétation Anna Cervinka
mise en scène Françoise Gillard
Studio
Studio
Singulis / Déshonorée
2026-02-04 20:30:00 2026-02-22 00:00:00
Réserver« Nous les filles de mon village on n’a qu’un souhait, c’est trouver un mari ! Depuis qu’un jeune homme a parlé de moi à papa je me sens comme si j’avais gagné à la loterie. »
Pasqualina est calabraise, comme Saverio La Ruina, l’auteur de ce monologue. Il livre les infortunes d’une vie de jeune fille dans une région retirée, nourrie de tradition, du sens de l’honneur, de la famille… Une vie d’antan qui résonne aujourd’hui, là-bas ou ici. Pasqualina dit avoir des trous de mémoire mais elle se souvient précisément de nombreux moments-clés avant que sa vie bascule. La femme parle et le passé revient en flashback, dans l’attente d’un mari lui permettant de quitter le foyer paternel et de se consacrer, enfin, à celui qui l’aura choisie. Elle marche dans son village pour aller chercher l’eau au puits ou garder les moutons, les yeux rivés au sol à regarder les pierres comme toute jeune fille bien éduquée dit-elle, et ce n’est que lorsqu’elle est sûre que personne ne la voit qu’elle ose porter son regard vers celui qui a fait sa demande en mariage. Elle ne lui a jamais parlé, mais lorsqu’il lui sourit un jour, elle rougit à n’en plus finir. Désormais, elle saura quand elle l’entendra siffler qu’il l’attend dans un coin caché.
La gageure de ce monologue est de faire entendre à travers la voix candide de Pasqualina ce portrait au féminin que le public perçoit immédiatement enferré dans une société patriarcale. En découvrant ce texte, Françoise Gillard a pensé à Anna Cervinka pour l’interpréter tant l’actrice a l’humour et la fraîcheur, la gravité et la pudeur aussi, nécessaires à ce drame porté jusqu’au bout et malgré tout par la beauté du monde. Sa camarade relève le pari de ce seule-en-scène, dans lequel elle retrouve la force des paroles de Sonia dans Oncle Vania qu’elle a interprétée en 2016 : « Il faut vivre ! »
NOUVELLE PRODUCTION
Seule-en-scène Singulis
Texte traduit avec le soutien de la Maison Antoine Vitez, Centre international de la traduction théâtrale

Durée estimée 1h15
Mise en scène : Françoise Gillard
Traduction : Federica Martucci et Amandine Mélan
Costumes : Bernadette Villard
Lumières : Mathieu Derothe-Renaud
Son : Samuel Robineau
Travail chorégraphique : Loup Marcault-Derouard
2026-02-04 20:30:00
2026-02-04 20:30:00
de 12 à 26 €
2026-02-05 20:30:00
2026-02-05 20:30:00
de 12 à 26 €
2026-02-06 20:30:00
2026-02-06 20:30:00
de 12 à 26 €
2026-02-07 15:00:00
2026-02-07 15:00:00
de 12 à 26 €
2026-02-08 15:00:00
2026-02-08 15:00:00
de 12 à 26 €
2026-02-11 20:30:00
2026-02-11 20:30:00
de 12 à 26 €
2026-02-12 20:30:00
2026-02-12 20:30:00
de 12 à 26 €
2026-02-13 20:30:00
2026-02-13 20:30:00
de 12 à 26 €
2026-02-14 15:00:00
2026-02-14 15:00:00
de 12 à 26 €
2026-02-15 15:00:00
2026-02-15 15:00:00
de 12 à 26 €
2026-02-18 20:30:00
2026-02-18 20:30:00
de 12 à 26 €
2026-02-19 20:30:00
2026-02-19 20:30:00
de 12 à 26 €
2026-02-20 20:30:00
2026-02-20 20:30:00
de 12 à 26 €
2026-02-21 15:00:00
2026-02-21 15:00:00
de 12 à 26 €
2026-02-22 15:00:00
2026-02-22 15:00:00
de 12 à 26 €
JANVIER - JUILLET 2026
La Salle Richelieu fermant pour travaux le 16 janvier, la Troupe se produira dès le 14 janvier dans 11 théâtres à Paris et à Nanterre.
Outre ses deux salles permanentes, le Théâtre du Vieux-Colombier et le Studio-Théâtre, elle aura pour point fixe le Théâtre de la Porte Saint-Martin et le Petit Saint-Martin et sera présente dans 9 théâtres partenaires : le Théâtre du Rond-Point, l’Odéon Théâtre de l’Europe, le Théâtre Montparnasse, le Théâtre Nanterre-Amandiers, le 13e art, La Villette-Grande Halle et le Théâtre du Châtelet.
Les 20 spectacles de cette saison hors les murs sont en vente.
Consultez nos conditions générales de ventes pour les conditions d'accès.
