de Carlo Goldoni
Mise en scène Jacques Lassalle
Richelieu
Richelieu
Il Campiello
2009-06-12 00:00:00 2009-07-22 00:00:00
Venise en hiver. Les masques et parures carnavalesques ne colorent pas toute la ville. Il est des quartiers plus pauvres où, à l’écart des cortèges festifs, des habitants s’apostrophent, se chamaillent, s’aiment, se dérobent et se retrouvent en toute quiétude, à toute heure, dans l’intimité d’un campiello ou petite place, car « la rue, c’est chez eux ».
Une de ces journées hivernales s’annonce peu ordinaire, moins par la préparation des fiançailles de la belle Lucietta avec le mercier Anzoletto que par l’arrivée d’un Napolitain, un bourgeois « étranger », dans l’auberge du campiello. Face à ce précieux Chevalier Astolfi, de timides et impétueux adolescents, de vieilles et acerbes mères, un oncle et sa nièce d’origine napolitaine vont laisser s’exprimer leurs différends, leurs jalousies et surtout leur défiance envers ce nouveau venu désireux de partager la vie d’une communauté haute en couleur. Après cette trépidante journée, le destin de certains aura pris un autre chemin.
Carlo Goldoni, l'auteur
Carlo Goldoni, né à Venise en 1707, écrivit plus de cent comédies et opéras. Il mit fin à sa carrière d’avocat en 1749 pour se consacrer entièrement au théâtre qu’il changea profondément. Pour plus de réalisme, il dépouilla la commedia dell’arte de ses masques, exigea des comédiens le recours au texte écrit et non à l’improvisation, et s’attacha à la véracité des lieux et personnages. Les voyages de ce fin observateur ont nourri son écriture, tout comme Venise, sa ville natale qui sert de cadre à près de la moitié de ses pièces. Mais jamais la cité lagunaire n’avait pris une place aussi prépondérante que dansIl campiello, créé en 1756. Cette comédie est, notamment par sa quête d’une osmose avec le public, significative de la réforme dramaturgique de Goldoni. Six ans plus tard, invité par la Comédie-Italienne, l’homme partira pour Paris (1762) où, après une période glorieuse, il mourra dans la misère en 1793.
Jacques Lassalle, metteur en scène
Pour la troisième fois à la Comédie-Française, Jacques Lassalle, qui a également monté en 2008 Figaro divorce d’Horváth, met en scène une pièce de Goldoni dont il s’attache à montrer l’ambivalence à partir d’une nouvelle traduction de Ginette Herry et Valeria Tasca. Jacques Lassalle présente une Venise hantée par la misère et menacée par sa tendance à l’autarcie et à la xénophobie. Mais parce que l’observation de l’auteur est, selon le metteur en scène, « sans cesse tempérée par un ultime optimisme », le plateau baigné d’une douce brume hivernale devient un véritable terrain de jeu pour des comédiens qui incarnent cette petite communauté avec sa force et son plaisir de vivre.
Donna Pasqua la Finaude, vieille femme
Anzoletto, mercier
Sangsue, garçon d'auberge
et
Corinne Martin : le gamin
Louis Salkind : Simon, cousin de Lucietta
Guillaume Adam : aveugles, voisins...
Philippe Gouinguenet : aveugles, voisins...
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