Les Femmes savantes

de Molière
Mise en scène Bruno Bayen

Vˣ-Colombier

23 septembre 7 novembre 2010

Vˣ-Colombier

Les Femmes savantes

2010-09-23 00:00:00 2010-11-07 00:00:00

Une famille se déchire au nom du bel esprit.

D’un côté, Philaminte, sa fille Armande et sa belle-sœur Bélise, farouchement opposées au mariage, éprises de poésie, de philosophie et de science. De l’autre, garants du naturel, Chrysale, bourgeois asservi aux caprices de sa femme Philaminte, la gracieuse Henriette, leur seconde fille... sans compter le bon sens de la servante Martine. Proches des Précieuses ridicules, les trois femmes savantes reflètent l’évolution des mœurs de l’époque qui n’a pas échappé à Molière, haussant leur mépris pour les affaires domestiques à la hauteur de leurs ambitions métaphysiques. Le mariage arrangé par Philaminte entre le flatteur Trissotin et Henriette, amoureuse de Clitandre, est au cœur de l’intrigue.
Pour Bruno Bayen, plus qu’une satire des femmes ou du savoir, l’avant-dernière pièce de Molière est un portrait de famille où, sous couvert de doctrines universelles, l’intérêt règne en maître. Une histoire de théâtre aussi : souvenir des farces de jeunesse et constat teinté de mélancolie de l’avènement de la comédie sérieuse.


Molière, l'auteur
Avec Les Femmes savantes, créées le 11 mars 1672, Molière entend donner une sœur cadette au Tartuffe et au Misanthrope. Apportant une attention particulière à son écriture, il transpose de nouveau l’actualité dans une caricature à peine voilée de l’abbé Cotin et de Gilles Ménage, tous deux littérateurs en vogue. Si le personnage de Vadius évoque Ménage, helléniste érudit, maître en plagiats, Molière, s’alliant ici à son ami Boileau, s’attaque surtout à Cotin – Trissotin – dans une véritable exécution publique du «rimailleur» qui l’a nommément injurié. Désirant mettre les rieurs de son côté, la pièce va jusqu’à citer presque littéralement ses vers. Molière excelle dans une matrice dramatique qui allie le comique et le pathétique dans une efficacité scénique des plus brillantes.

Bruno Bayen, le metteur en scène
Romancier, auteur dramatique, metteur en scène de théâtre et d’opéra, Bruno Bayen dirige, en 1975, le Centre dramatique national de Toulouse avant de collaborer au Théâtre national de Chaillot, où Antoine Vitez interprète en 1982 le rôle-titre de sa pièce Schliemann, épisodes ignorés. Liant son activité de metteur en scène à celle de romancier, il est également traducteur. Fondateur d’une collection consacrée au théâtre étranger du XXe siècle pour les éditions Christian Bourgois, il a fait découvrir des textes d’Alan Bennett, Wedekind, Handke, Fassbinder, Lukas Bärfuss ou W.H. Auden. Il revient aujourd’hui à la Comédie-Française où il avait déjà signé la mise en scène d’Un chapeau de paille d’Italie de Labiche, Salle Richelieu, et celle de Torquato Tasso de Goethe à l’Odéon.

Équipe Artistique

Mise en scène : Bruno Bayen
assisté de : Eurydice El-Etr
Décor : Michel Millecamps
Costumes : Renata Siqueira Bueno
assistée de : Liana Axelrud
Lumières : Philippe Ulysse
Maquillages : Priscila S. Bueno

Distribution

La troupe

et
Boutaïna El-Fekkak : Armande
Juliette Bayen : Julien, valet de Vadius
Elmano Sancho : L’Épine et Le notaire

  • Nouveauté

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