Cabaret Boris Vian

de Boris Vian
Mise en scène Serge Bagdassarian

Studio

23 mai 30 juin 2013

Studio

Cabaret Boris Vian

2013-05-23 00:00:00 2013-06-30 00:00:00

« Tout prend un relief effrayant sur scène. » Boris Vian

Artiste aux multiples talents, Boris Vian ne fut pas dramaturge par vocation, mais la scène se trouva très tôt au centre de ses préoccupations, du fait de sa passion pour le jazz qui, après guerre, fit de lui le « Prince de Saint-Germain-des-Prés ». On garde en mémoire cette figure brillante, symbole d’une génération qui construisit des amitiés scellées dans l’art et l’effervescence de ce quartier bohème, lors de nuits à la fois festives et créatrices.


Boris Vian, l'auteur
Boris Vian, est né en 1920 à Ville-d'Avray, où il passe une jeunesse heureuse, baignée dans le monde de la littérature et de l'art. De santé fragile, il entre, à la fin des années trente, à l'école Centrale pour devenir ingénieur, tout en apprenant à jouer de la trompette et en composant des poèmes pour tromper l'ennui que lui inspirent ses études. Dès la fin de la guerre, il intensifie ses travaux artistiques ; homme aux talents multiples, d'inspiration anarchiste, il est, jusqu'à sa mort, à la fois écrivain, poète, parolier (sa chanson la plus célèbre, Le déserteur, fut longtemps censurée) chanteur, producteur, chroniqueur (dans des revues comme Combat), musicien de jazz (dont il fut un grand militant pendant une quinzaine d'années, dans des clubs comme le célèbre Tabou), scénariste, acteur, peintre et traducteur. Sous le pseudonyme de Vernon Sullivan, il a publié de nombreux romans dans le style américain, dont le célèbre J'irais cracher sur vos tombes qui lui valut un procès avant d'être interdit. Ses romans, aujourd'hui connus dans le monde entier – L'écume des jours, L'arrache-coeur, L'automne à Pékin, L'herbe rouge – ne connaissent pas un grand succès de son vivant. Vian fréquente les poètes, les écrivains, les musiciens et les philosophes les plus en vue de son époque ; connu pour ses contrepèteries et ses calembours, il est aussi satrape au Collège de Pataphysique, où l'introduisit son ami Raymond Queneau. Il s'installe en 1954 dans un appartement situé derrière le Moulin Rouge, avec sa seconde épouse Ursula Kübler. Affaibli par la maladie, il meurt le 23 juin 1959 à Paris.

Serge Bagdassarian, le metteur en scène
Comédien aux multiples facettes, Serge Bagdassarian explore avec brio le théâtre d’objets avec la compagnie de la Licorne (Claire Dancoisne), pratique le théâtre de masque et la commedia dell’arte avec Mario Gonzales, met en scène des spectacles de théâtre et d’opéra avant d’entrer dans la troupe de la Comédie-Française en 2007. Ténor, il chante depuis toujours et très souvent dans les pièces où il joue, comme dans L’Opéra de quat’sous de Bertolt Brecht et Kurt Weill, mis en scène par Laurent Pelly. Il enchante également le plateau des cabarets présentés au Studio-Théâtre et nous prouve à travers cet hommage à Boris Vian, la générosité et la pluralité de son inépuisable talent.

Équipe Artistique

Direction artistique : Serge Bagdassarian
Direction musicale : Benoît Urbain
Scénographie et lumières : Éric Dumas

Distribution

La troupe

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ATTENTION

Ouverture des réservations pour les représentations du mois de juillet Salle Richelieu :

  • MER 20 MARS à partir de 11h

VIGIPIRATE

En raison du renforcement des mesures de sécurité dans le cadre du plan Vigipirate « Urgence attentat », nous vous demandons de vous présenter 30 minutes avant le début de la représentation afin de faciliter le contrôle.

Nous vous rappelons également qu’un seul sac (de type sac à main, petit sac à dos) par personne est admis dans l’enceinte des trois théâtres de la Comédie-Française. Tout spectateur se présentant muni d’autres sacs (sac de courses, bagage) ou objets encombrants, se verra interdire l’entrée des bâtiments.

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