Les Joyeuses Commères de Windsor

de William Shakespeare
Mise en scène Andrés Lima

Richelieu

Du 5 décembre 2009 au 2 mai 2010

Richelieu

Les Joyeuses Commères de...

2009-12-05 00:00:00 2010-05-02 00:00:00

Échoué telle une baleine « à la panse majestueuse » dans la petite ville de Windsor, Falstaff s’empresse de faire la cour à deux bourgeoises pleines de bon sens, Mistress Gué et Mistress Page, qui ont tôt fait de remarquer qu’il en veut plus à leurs écus qu’à leurs charmes.

Les matrones, piquées dans leur honneur, s’ingénient à lui jouer des tours pendables, dans une atmosphère d’allégresse et de fête saisonnière confinant au surnaturel quand l’ultime mésaventure se joue dans une forêt peuplée d’esprits facétieux. Falstaff, personnage truculent et joyeux, mais que la vieillesse rend aussi mélancolique, fait ici les frais de la cruauté de l’âme humaine, à la fois tourmentée par des désirs transgressifs et une morale puritaine. Conte de taverne dont les nombreux épisodes dressent un portrait vivant et gai de la sociabilité ordinaire du XVIe siècle anglais, la pièce ouvre aussi une porte sur le monde magique qui habite chacun de nous.


William Shakespeare, l'auteur
Selon la légende, la reine Elizabeth aurait exprimé le désir de voir Falstaff amoureux, à la suite de la pièce historique Henri IV, où il apparaissait en compère indispensable du Prince Hal. Shakespeare aurait composé cette comédie mâtinée de farce pour la satisfaire en 1597 ou 1598. La description savoureuse d’humour de la vie provinciale en Angleterre fait pendant à la comédie italienne de La Mégère apprivoisée (1590). La fête nocturne pendant laquelle les personnages, contrefaisant des elfes et des fées, effraient et confondent publiquement Falstaff, prend des allures parodiques quand on la compare au monde des esprits décrits dans Le Songe d’une nuit d’été (1595). Comédie aimable… en apparence, ce dernier canular peine à faire oublier qu’on se moque ici d’un vieillard pitoyable qui a le défaut d’incarner tous les vices refoulés d’une société.

Andrés Lima, le metteur en scène
Metteur en scène espagnol, Andrés Lima codirige la compagnie Animalario qui monte des pièces à partir d’improvisations collectives sur des thèmes d’actualité. Les Comédiens-Français se sont déjà livrés à ce jeu sous sa direction pour le spectacle Bonheur ?, au Théâtre du Vieux-Colombier en 2008. Il a obtenu plusieurs fois le prix Max du meilleur spectacle et du meilleur metteur en scène pour ses mises en scène de textes de Juan Mayorga et Peter Weiss et le prix national du théâtre pour Hamelin de Juan Mayorga. Il a récemment mis en scène Urtain de Juan Cavestany au Centro dramático nacional de Madrid, il dirige Titus Andronicus de Shakespeare au Théâtre romain de Mérida en juillet 2009 et monte Blackbird de David Harrower au Göteborgs Stadsteater.

Équipe Artistique

Mise en scène : Andrés Lima
Assistante à la mise en scène et interprète : Amaya Lainez
Scénographie : Beatriz San Juan
Costumes : Renato Bianchi
Lumières : Dominique Borrini
Adaptations et musique originale : Vincent Leterme
Réalisation sonore : Laurent Ménard
Maquillages et coiffures : Cécile Kretschmar

Distribution

La troupe

et
Camille Blouet : Johanna
Géraldine Roguez : Roberta

  • Nouveauté

    Lunettes connectées disponibles à la Salle Richelieu

  • Découvrez

    la saison 24-25

ATTENTION

La Comédie-Française participe aux journées du Patrimoine les samedi 21 et dimanche 22 septembre 2024.
Trois visites-conférences sont proposées ces deux jours à 9H30 /10H et 10H30.

L’inscription à l’une de ses visites (3 places maximum par personne) se fait uniquement par mail, le 4 septembre 2024 à partir de 8H.

L’adresse électronique sera communiquée le 1er septembre. Les inscriptions se feront dans l’ordre de réception des courriels.

Le nombre de places est limitée à 30 personnes par visite.

SAISON 24-25

Achat des places en ligne : suivre ce lien.

Les guichets de location, et la location par téléphone sont fermés du 21 juillet au 1erseptembre inclus.


VIGIPIRATE

En raison du renforcement des mesures de sécurité dans le cadre du plan Vigipirate « Urgence attentat », nous vous demandons de vous présenter 30 minutes avant le début de la représentation afin de faciliter le contrôle.

Nous vous rappelons également qu’un seul sac (de type sac à main, petit sac à dos) par personne est admis dans l’enceinte des trois théâtres de la Comédie-Française. Tout spectateur se présentant muni d’autres sacs (sac de courses, bagage) ou objets encombrants, se verra interdire l’entrée des bâtiments.

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